vie paroissiale
Mémoire du diocèse d'Autun

Depuis huit mois, je me suis lancé dans un travail un peu fou : Rassembler, dans un ou plusieurs ouvrages, l'évolution de notre diocèse depuis le concile Vatican II. Soit depuis cinquante ans.

Le curé Corlin, à Chateaurenaud, entouré de ses enfants de choeur.

C'est progressivement que j'ai mis « le doigt dans l'engrenage », car, au point de départ, sous la suggestion d'un de mes confrères, il s'agissait de garder en mémoire l'état du clergé actuel, soit les 190 prêtres qui constituent les prêtres du diocèse.
Puis, je me suis dit que l'Église, c'est aussi des laïcs, des diacres, des communautés religieuses, des événements, une vie qui bouge et évolue.

Cinquante ans de notre histoire
La proximité de l'anniversaire du concile m'a donc donné l'idée de rassembler des documents sur tout ce qui a construit notre Église depuis cinquante ans.
J'ai donc puisé abondamment non seulement dans mes photos, mais dans la principale source d'information qui est l'organe de communication du diocèse : Église d'Autun qui paraît tous les quinze jours et informe sur ce qui se vit d'important.
Église d'Autun, avant 1970, s'appelait La semaine religieuse et paraissait chaque semaine depuis 1875. Autrefois, chaque paroisse en avait une collection complète, soigneusement reliée.
A Louhans, il manquait quelques exemplaires et quelques années qu'il a fallu trouver...
Devant ce travail considérable, je me suis dit, bien sûr, que je ne pouvais l'accomplir seul. J'ai donc répertorié ce qui me paraissait important comme événements depuis cinquante ans, et j'ai demandé aux responsables et acteurs encore vivants, de ces événements de rédiger un texte court pour garder la mémoire de ce qui avait été vécu et de la manière dont s'est produite une évolution.

Un travail d'équipe
J'ai donc cherché des collaborateurs et des « secrétaires » pour consulter les archives, taper des textes, contacter des personnes, expliquer le but recherché...
J'ai souhaité que tous les prêtres et diacres, et les évêques, bien sûr, depuis 1962, aient leur parcours, et si possible leur photo, pour en garder mémoire. De même, les communautés religieuses, les mouvements de laïcs, les différents services et groupes d'Église...
Il a été très compliqué de contacter tout le monde. Certains ont répondu abondamment, d'autres, plus légèrement, d'autres, pas du tout, malgré des relances... C'est notre liberté, nos choix et nos limites.
Pour les prêtres et diacres décédés, je me suis servi des textes d'Église d'Autun, avec souvent des fragments d'homélies prononcées lors des funérailles : cela donne des repères souvent très justes sur la personne. Mais c'est toujours incomplet : il ne peut en être autrement.
Pour ce qui est des prêtres et diacres vivants, ce sont eux-mêmes qui ont exprimé leur parcours et certains traits sur la manière d'envisager leur sacerdoce ou leur diaconat.

Aller plus loin
Le tout constitue des témoignages fort intéressants, selon moi, sur notre Église diocésaine.
Je souhaite que le ou les volumes paraissent pour l'anniversaire du concile : en octobre 2012, et soient largement diffusés. Sera-ce possible, compte tenu de l'énorme travail de mise en forme, d'édition et d'impression ?... Le tout fera plusieurs centaines de pages, mais très faciles à lire, car très varié et bien illustré. Je persiste à croire et à dire que « ça valait le coup » ! D'autant que l'humour n'est pas absent.
A mettre entre toutes les mains pour retrouver des visages connus et aimés à qui nous devons tant de ce que nous sommes aujourd'hui. Apprendre une foule de choses sur notre Église diocésaine, redécouvrir sa vie, sa foi, son espérance et se donner envie d'aller plus loin !
Jean-François Arnoux

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